Ce lundi 11 mai, à 18h après presque 2 mois de confinement, le CASC (voir ci-dessous la composition) a décidé de descendre dans la rue, ( tout en respectant les règles de sécurité, groupe de 10, espacement dans le groupe… ) autour de l’hôpital pour ne voir « Plus jamais ça* ».

Pendant 2 mois nous avons applaudi les soignant-e-s. Il fallait le faire, mais ça ne suffit pas.

Aujourd’hui, nous sommes donc le jour d’APRES.

- Nous sommes là pour EXIGER de l’argent pour la santé

, pour l’hôpital et les soignant-e-s et pour l’ensemble des services publics, de l’argent à la hauteur des enjeux sanitaires sociaux et écologiques.

De l’argent il y en a, les entreprises du CAC 40 viennent de distribuer 36 milliards d’euros à leurs actionnaires. (malgré l’invitation du ministre de l’économie et des finances à ne pas distribuer de dividendes!)

- Nous sommes là aussi pour exiger le retour des libertés individuelles et collectives, et pour un fonctionnement « normal » de la démocratie. Nous ne voulons plus de ces lois d’urgence qui augmentent encore le pouvoir d’un exécutif, qui a montré son incompétence dans la gestion cette crise. Il serait long et fastidieux de rappeler ici les mensonges et les manquements du Président de la République et de son gouvernement, mais il suffit de parler de masques, de tests, du manque de lits… pour que chacun comprenne ce que l’on veut dire. Ils sont démasqués !

- Nous exigeons enfin un véritable plan de relocalisation, des biens essentiels, agricoles et alimentaires, industriels, pour les produits de santé… Pourtant pendant cette crise l’Union Européenne propose un nouvel accord de libre échange avec le Mexique.

Le fonctionnement de ce capitalisme néo-libérale vient de démontrer sa nocivité, sa toxicité ! Il ne s ‘agit pas de modifier quelques détails, de supprimer 2 ou 3 lignes de transports aériens par ci, d’annoncer que les entreprises présentes dans les paradis fiscaux ne toucherons pas d’aide de l’État (alors que l’on a sorti de la liste des ces paradis fiscaux, les pays européens où sont réfugiés les multinationales, comme le Luxembourg, l’Irlande ou les Pays Bas !).

Nous ne voulons pas, comme le demande le MEDEF, que l’on abandonne quelques temps la prise en compte des problèmes climatiques, de la biodiversité et de l’écologie pour revenir à l’avant crise et rattraper le « retard ».

Il faut un changement radical de logique pour ramener l’humanité vers un avenir viable. Et « il ne faut pas compter sur ceux qui ont crée les problèmes pour les résoudre» !

*https://france.attac.org/.../article/petition-plus-jamais-ca-signons-pour-le-jour-d-apres

Le CASC est composé de citoyennes et de citoyens, soutenuEs par des organisations locales  : ATTAC, CGT- CGT retraités - EELV- Ensemble- Femmes Solidaires –FSU-  France Insoumise – GRS – Macon Citoyens - PCF – Sud Solidaire -